
Les intervenants dans la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre sont appelés à s’occuper, non seulement des malades, mais aussi d’eux -mêmes pour un bon rendement.
La demande a été formulée le samedi 27 septembre à la clôture de l’atelier de formation en faveur des intervenants.
C’était dans le cadre du projet « Tous unis pour l’égalité du genre » de la Fondation Panzi, au bureau central de la zone de santé de Walungu.
Pendant trois jours, les participants ont été outillés sur un certain nombre de matières. Il s’agit, entre autres, du Counsling et l’appui psychologique, les soins de soi-même et la gestion du stress ainsi que la prise en charge psychosociale des enfants victimes des VBG.
Pour le psychologue Timothée Byamungu, il faut que les intervenants sachent se comporter lorsqu’ils prennent en charge une victime des vbg, car ils peuvent aussi être affectés par les paroles et autres actes qu’elle pose dans le processus de ses soins.
Le prestataire devra alors être à mesure de gérer ses émotions et éventuellement le stress dont il pourrait être victime en écoutant trop longtemps une survivante. La formation s’est aussi appesantie sur la prise en charge psychosociale des enfants victimes des vbg. Les participants, au nombre de 20, ont découvert les différentes étapes à suivre. Ils ont exprimé leur satisfaction pour cette capacitation. Parmi eux, on trouvait des professionnels de santé, des assistants psychosociaux, des représentants des confessions religieuses et des représentants des organisations de la société civile œuvrant à la base et impliqués dans ce domaine.
Ce projet est appuyé par l’Union Européenne à travers Enabel.
Gilbert Bahindwa depuis Walungu Centre
