
La jeunesse du Sud-Kivu est bouleversée par la guerre : elle semble perdre ses repères. Que peut-on attendre d’une jeunesse confrontée à la violence et dont les adultes qui devaient servir de modèles ne cessent de s’impliquer dans une guerre qui ne leur donne pas le temps de préparer leur avenir ?
La classe politique congolaise ne semble pas servir de modèle idéal soucieux d’une relève responsable. Or, elle doit préparer sa jeunesse à devenir adulte et responsable. Est-ce le cas ?
C’est aussi l’avis du sociologue Emmanuel Akonkwa. Il s’est exprimé ce mardi 12 août 2025 à l’occasion de la journée mondiale de la jeunesse.
Selon lui, promouvoir les jeunes c’est d’abord les préparer sur le vivre ensemble, la lutte contre la corruption et la gestion de la chose publique.
Il encourage l’action en faveur des jeunes dans le domaine de l’éducation, d’emploi, de lutte contre la malnutrition et la pauvreté, promouvoir la bonne santé, la protection de l’environnement, la lutte contre la délinquance juvénile, etc.
La Journée Internationale de la Jeunesse fut proposé le 12 Août 1991. C’était lors du premier Forum mondial de la jeunesse organisé par le système des Nations Unies à Vienne en Autriche.
La journée a comme objectif d’organiser des activités promotionnelles et d’appels de fonds pour soutenir le Fonds des Nations Unies pour la jeunesse.
Patrick Cishibanji
