Pour les cas d’accouchement est un véritable casse-tête. Certaines meurent avant, pendant et ou après l’accouchement faute de non-assistance.
Certaines structures sanitaires se voient vider des personnels soignants suite à l’insécurité avec les affrontements entre l’AFC M23 et les groupes armés Wazalendo appuyés par l’armée gouvernementale.
La Société Congolaise de la Pratique Sage-Femme, SCOSAF Sud-Kivu, une association de sages-femmes œuvrant dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo vient d’y apporter un secours en y envoyant plus de 15 sages-femmes dans la partie Nord du territoire de Kabare.
Les sages-femmes travaillant dans les structures de santé et des sages-femmes indépendantes viennent d’arriver dans le territoire de Kabare dans les zones de santé de Miti-Murhesa, au centre de santé de Kavumu, et de Lwiro ainsi que les communautés environnantes depuis le lundi 3 août 2025.
Les femmes et filles seront assistés par les sages femmes de la SCOSAF.
Dans le territoire de Kalehe précisément à l’hôpital général de Référence d’Ihusi et dans l’aire de santé de Kalehe.
C’est dans l’objectif d’améliorer la santé maternelle et infantile.
La SCOSAF veut réduire la mortalité maternelle et infantile en sensibilisant sur la santé de la mère et de l’enfant et en promouvant des soins de maternité respectueux.
Cette structure organise des séminaires de formations théoriques et pratiques sur la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile.
Les sages-femmes plaident pour l’amélioration des conditions de travail des personnels soignants.
Et ce, surtout l’amélioration des conditions de travail des sages-femmes, notamment en matière d’équipement et de formation dans cette situation de guerre au Sud-Kivu.
Les femmes déplacées de guerre font face à des défis importants en matière de santé, notamment en ce qui concerne l’accès aux établissements des soins et l’assistance qualifiée à l’accouchement.
Cette activité de la SCOSAF va s’étendre à Kalehe et Walungu
Elle est exécutée grâce à l’appui financier de l’association néerlandaise des sages-femmes.
Patrick Cishibanji
