La consommation de l’alcool expose au paludisme.
Selon la Société Pharmakina, boire de l’alcool peut rendre le consommateur attirant envers les moustiques.
Dans une publication sur sa page Facebook, la Pharmakina met en garde contre des soirées arrosées sans précautions contre les piqûres des moustiques femelles ou anophèles.
Or, après avoir bu, on oublie souvent les gestes de protection contre les piqûres : dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.
Puisque l’alcool affaiblit le système immunitaire, le corps devient vulnérable aux infections comme le paludisme.
Et si vous avez déjà le paludisme, l’alcool peut compliquer la maladie et ralentir la guérison, alerte la Pharmakina.
Ainsi vouloir sortir en vue de partager un verre entre amis nécessite de ne pas oublier de se munir de répulsif : un produit pouvant éloigner les moustiques.
Et si vous ressentez deja des symptômes comme la fièvre, des frissons ou des courbatures, mieux vaut s’abstenir d’alcool et de se rendre dans une formation médicale en vue de passer un test anti-paludique.
Certes le vaccin contre le paludisme existe déjà : c’est le Mosquirix ou RTS,S. Il est utilisé dans le cadre du Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP) dans certains pays africains. Un autre vaccin, le R21/Matrix-M, a également été préqualifié par l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS. Il est recommandé pour la prévention du paludisme chez les enfants.
Mais les deux vaccins ne sont pas disponibles partout.
En définitive, il est recommandé aux irréductibles à l’alcool de bien jouir de leurs soirées arrosées, mais de prendre toutes les dispositions utiles en vue de se mettre à l’abri des moustiques.
Faustin MULIRI MIRUHO
