
Depuis 2017, l’ONG Cooperation to Save the World and Humanity (COSAWOH) déploie ses efforts dans les communautés les plus vulnérables du pays. De statut congolais et à but non lucratif, COSAWOH est née à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, où se trouve également son siège national, précisément à l’Avenue Rond-Point du Marché Nguba, n° 5, dans le quartier Ndendere, commune d’Ibanda.
Un cadre légal solide
Conformément aux lois congolaises, l’organisation évolue dans un cadre juridique bien établi. Elle détient plusieurs documents officiels, dont les statuts et le règlement d’ordre intérieur enregistrés sous l’acte notarié n° 11.034, un certificat de dépôt référencé JUST.112/DP-SKV/CA/8188/2024, un procès-verbal d’avis favorable (n° JUST/112/DP-SK/CA/270/2024), une autorisation de fonctionnement délivrée sous le numéro 01/074/CAB/GOUPRO-SK/2025, et enfin une reconnaissance du ministère de la Justice sous la référence JUST/SG/20/TL/346/2025.
Une organisation structurée et accessible
L’ONG est également structurée sur le plan administratif et financier. Elle dispose de comptes ouverts à Equity Bank en devises étrangères et locales (USD : 00011-15071-12001978024-70 et CDF : 00011-15071-12001978111-03). Les responsables clés de l’organisation sont joignables via les contacts suivants : Coordinateur Pays au +243 993 827 353, Président du Conseil d’Administration au +243 850 522 589, et Chargé des Programmes au +243 824 297 719. COSAWOH reste également accessible par mail à cosawohasbl@gmail.com ou sur son site officiel www.cosawoh.org.
Des domaines d’intervention variés et stratégiques
La force de COSAWOH réside dans l’étendue de ses domaines d’intervention. L’organisation agit dans des secteurs aussi variés que la sécurité alimentaire, l’éducation, la santé, les technologies numériques, la protection de l’environnement, les droits humains, la relance économique, la nutrition, et l’eau, hygiène et assainissement.
Dans le cadre de la sécurité alimentaire, COSAWOH travaille dans l’agriculture, accompagne les coopératives, distribue des vivres, soutient la pêche et l’élevage. En matière d’éducation, elle agit pour la qualité de l’enseignement, l’alphabétisation, l’éducation à la paix, la sensibilisation aux risques liés aux mines et la promotion du leadership et de la gouvernance dans les établissements scolaires. Elle promeut également l’éducation familiale et offre un enseignement linguistique adapté à différentes couches de la population.
Le domaine de la santé n’est pas en reste. L’ONG construit et équipe des structures de soins, développe des programmes de santé mentale, de reproduction, de prévention épidémiologique et travaille à l’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins de santé primaires. Elle milite aussi pour une couverture santé universelle et une éducation sanitaire accessible à tous.
Dans une société de plus en plus numérisée, COSAWOH initie les jeunes et adultes aux technologies de l’information, au développement web, à la cybersécurité, à l’intelligence artificielle, au Big Data, au cloud computing, à l’Internet des objets et au marketing digital. Elle développe des projets d’éducation numérique et d’e-commerce pour promouvoir l’inclusion technologique.
L’organisation s’engage activement pour la protection de l’environnement à travers des campagnes de gestion des catastrophes naturelles et des actions de préservation de la biodiversité. En ce qui concerne le volet protection, elle mène des initiatives de lutte contre les violences basées sur le genre, assure la protection des enfants, des personnes déplacées, des veuves, des orphelins et des personnes vivant avec un handicap. Elle accompagne aussi psychologiquement les survivants de conflits ou de traumatismes émotionnels et soutient la cohésion sociale ainsi que la gouvernance démocratique.
Dans une logique de relance économique, COSAWOH encourage l’entrepreneuriat, la formation artisanale, la navigation et même des pratiques d’échange de biens par troc. Elle travaille en particulier à l’autonomisation de la femme, souvent marginalisée dans les circuits économiques formels. La nutrition occupe aussi une place importante dans ses programmes, avec une attention portée à la physiologie, la psychologie alimentaire, la nutrition clinique et communautaire, ainsi que l’éducation diététique.
En matière d’accès à l’eau potable et d’assainissement, l’ONG met en œuvre des solutions de gestion des eaux usées, de traitement des déchets, de promotion de l’hygiène communautaire et familiale, et de mise en place d’installations sanitaires dans des zones défavorisées.
Un impact réel sur le terrain
Les activités de COSAWOH sont multiples et leurs retombées concrètes. Dans la seule ville de Bukavu, elle a sensibilisé plus de 2 543 personnes à la consommation abusive de Plumpy Nuts. À l’occasion du mois de la femme, elle a mobilisé plus de 900 personnes sur les droits, l’égalité et l’émancipation des femmes à Bukavu et Kabare. Elle a pris en charge plus de 30 enfants souffrant de malnutrition sévère et organisé un accompagnement psychosocial pour plus de 250 personnes vivant avec des troubles émotionnels.
Dans les écoles, elle a mis en place cinq clubs d’adolescents amis du genre et encadré plus de 75 jeunes filles dans une démarche d’autonomisation. Elle a également formé, grâce à l’appui de RDI, 61 jeunes désœuvrés à la fabrication de pavés à partir de déchets plastiques.
Elle a participé à des évaluations multisectorielles organisées par OCHA dans les communes de Kadutu et de Bagira, et a mené des campagnes de nettoyage communautaire à Panzi et Cahi. Elle a également initié des rencontres avec des leaders religieux autour des questions de préservation de l’environnement et de prévention des catastrophes écologiques.
Enfin, COSAWOH a organisé des séances de sensibilisation sanitaire, touchant plus de 600 personnes, pour lutter contre la propagation du choléra et de la variole simienne (M-Pox), particulièrement virulentes dans certaines zones du Sud-Kivu.
Une ONG ancrée dans le réel
À travers ses interventions multisectorielles, COSAWOH ne se contente pas d’assister, elle transforme, en profondeur, les communautés. Dans un contexte où les besoins dépassent souvent les moyens disponibles, son approche holistique et son enracinement local en font un acteur essentiel du paysage humanitaire congolais.
Christian Kika
