
A en croire des sources locales en Territoire de Kabare, au moins cinq cas viennent de se produire dans un délai d’une semaine.
Le derniers cas en date est celui d’un homme brûlé vif en soirée du lundi 14 juillet 2025 à CHELULIMI dans le groupement de Katana.
Ce cas s’ajoute à un autre survenu le vendredi de la semaine dernière à l’Hôpital de Lwiro dans la même entité. Il s’agit d’un présumé voleur qui se faisait passer pour un élément du groupe Wazalendo.
Il a été enlevé par une foule en colère de la structure sanitaire où il suivait le traitement avant d’être brûlé vif après des blessures antérieurement reçues.
Le Medicin-chef de santé de Miti Murhesa confirme l’information. Il regrette que cette situation soit arrivée en milieu hospitalier.
Selon Serge Munyahu, Médecin-Chef de Zone de Miti-Murhesa, le présumé voleur ne devrait plus faire objet d’une quelconque maltraitance étant déjà entre les mains du personnel soignant et encore dans un hôpital.
Certains analystes estiment que des cas de justice populaire à Kabare sont en recrudescence à cause de non opérationnalité d’instances judiciaires pour le moment. C’est depuis la chute de Bukavu en Février 2025 que les cachots sont également non opérationnels. L’insécurité a aussi pris de l’ampleur et les victimes ne font que se rendre justice.
Héritier Bashige
