Le Souverain Libre vient de sortir de presses son numéro 325 qui couvre la première quinzaine de novembre 2024.
L’éditorialiste titre « Chantiers routiers redevabilité ».
L’éditrice directrice du bimensuel, Claudine Lumvi, conclut et chute qu’un rassemblement populaire sur la redevabilité routière intéresserait beaucoup de monde.
Selon elle, cinq kilomètres des routes secondaires viennent d’être pavées en cinq mois sur cinq axes dans la commune d’Ibanda avec un million et demi de dollars.
La deuxième phase de pavage s’étend bientôt à la commune populaire de Kadutu et à la municipalité dortoir de Bagira.
Le financement est extérieur.
Par contre, la réhabilitation de premiers 30 kilomètres de la route nationale numéro 2, le tronçon Bukavu – Mugogo, n’est qu’à la construction des canalisations et s’embourbe au niveau de Busoka dans le quartier Kajangu de la commune de Kadutu.
Elle venait d’être relancée une énième fois depuis bientôt une année.
Pourquoi s’en prendre à la société qui exécute les travaux.
Une entreprise privée termine un marché et en cherche un autre.
Il y a problème de volonté politique et de gestion du trésor public.
Le financement est interne, national et gouvernemental.
De fil en aiguille, Le Souverain Libre titre en manchette : Sud-Kivu, le pavage des routes s’étend à Kadutu et le tronçon Bukavu – Mugogo
S’embourbe à Busoka.
L’attrayante caricature qui illustre le papier, dit plus que mille mots et mille pages.
Les colonnes du numéro 325 de ce journal pour la promotion de la démocratie et de la femme sont remplies des reportages et analyses autant intéressants.
C’est comme la Snel qui paie l’éclairage public pour la ville de Bukavu toujours obscure.
Et c’est curieux et étonnant de lire que les filles et les garçons apprennent ensemble sur les menstrues à l’école.
La page sportive du Souverain Libre relate l’irrésistible ascension de Chaux Sport à Douala au Cameroun, et le surprenant déclin de cette équipe de Bukavu à Abidjan en Côte d’Ivoire, dans la ligue africaine de basket-ball.
Dieudonné Malekera
