Le parti politique Union pour la démocratie et le progrès social, Udps/ fédération de Bukavu se range derrière le Président de la république Félix Tshisekedi, de réviser ou de changer la constitution du pays.
Un communicateur de cette formation politique à Bukavu, Elie Mugisho indique que la révision est constitutionnelle à son article 218 car cet article donne toute le voie de réviser la constitution de la RDC bien qu’il existe des articles verrouillés.
Elie Mugisho relève que la volonté du président de la République ne pas de briguer un troisième mandat plutôt adapter la constitution au contexte actuel.
Et ce, en supprimant certaines institutions budgétivores.
En revanche, l’acteur politique et chercheur en droit constitutionnel, Freddy Amani trouve inopportun de réviser la constitution en mettant un accent particulier à l’article 219 qui interdit le changement de la constitution en Etat de guerre et Etat d’urgence.
Selon lui, le pays est en Etat d’urgence et une partie est occupée par une armée étrangère.
L’acteur politique et chercheur en droit constitutionnel, Freddy Amani ajoute que la constitution n’empêche pas le président de la république de booster le développement du pays.
Lors de son meeting à la place de la Poste à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga le samedi 16 novembre, Félix Tshisekedi confirme la volonté de changer ou réviser la constitution de la RDC.
Cependant, il affirme ne pas avoir l’intention de briguer un troisième mandat.
Les voix des leaders politiques et religieux se lèvent pour dire non à la révision de la constitution.
Patrick Cishibanji