Des filles et jeunes femmes vendent à la criée des légumes et autres produits agricoles dans les rues de Bukavu.
Elles disent venir des villages des alentours de la ville, et avoir bénéficié des crédits de moins de l’équivalent de 50 dollars américains.
Et ce, pour tenter de se lancer dans la vie, de s’émanciper de parents, de ne pas succomber aux baratins de quelques hommes en chaleur.
Le Groupe éducatif de développement et de lutte contre la violence, GEDELUV en sigle, encourage les associations villageoises d’épargne et de crédit, AVEC, à continuer à accorder des crédits rotatifs pour émanciper et autonomiser les femmes.
Le coordonnateur de ce groupe, Blaise Musole, l’affirme, ce mercredi 13 novembre, en marge de la célébration de la journée mondiale des pauvres.
D’après lui, le GEDELUV exerce, depuis le début de cette année 2024, des activités agro-pastorales.
Il encadre les jeunes entrepreneurs pour leur auto-prise en charge.
Il accorde des crédits aux jeunes pour que ces derniers occupent des stands dans les kermesses pour l’exposition et la promotion de leurs produits ou œuvres.
GEDELUV signifie groupe éducatif de développement et de lutter contre la violence.
L’Eglise catholique a institué la journée mondiale des pauvres en 2017.
Et ce, en vue de redonner la conscience de la propre dignité humaine, à chaque femme et chaque homme qui vit dans la précarité, dans la pauvreté.
L’actuel pape François est l’initiateur de cette journée des pauvres.
Patrick Cishibanji