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Le processus de Luanda est confronté à des difficultés dans la phase de sa mise en œuvre.

Ce processus est le principal des négociations entre Kigali et Kinshasa  sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Le blocage réside  sur les divergences entre les deux parties concernant le projet de l’accord de paix.

La ministre  des affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwanza Wagner, vient de le reveler devant le Conseil de sécurité des Nations unies, hier mardi 8 octobre à New York.

L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands lacs, Huang Xia, présentait le rapport semestriel sur la mise en œuvre du cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région.

Thérèse Kayikwanza Wagner souligne  que la contribution du Rwanda sur le retrait des forces se résume en une simple promesse de retrait sans garantie, ni détail concret.

Cela crée un déséquilibre  qui compromet l’application cohérente du plan.

Malgré l’attitude du Rwanda, la ministre des affaires étrangères de la RDC réaffirme la volonté de son pays de respecter ses engagements dans le cadre du processus de la feuille de route de Luanda.

Sur le terrain, les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, occupent toujours une partie des territoires du Nord-Kivu.

Ils ambitionneraient même  étendre leur zone d’influence au-delà de  cette province.

Kinshasa croit toujours à la résolution de la crise par la voie diplomatique.

La RDC attend l’abandon du soutien du Rwanda aux rebelles du M 23 et le retrait de ses troupes du territoire congolais.

 

Dieudonné Malekera

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