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Les membres du comité local de gouvernance participative, CLGP, les comités locaux de développement, CLP, les noyaux communaux de la société civile viennent de manifester devant la direction provinciale de la Regideso pour exiger de vive voix de l’eau potable.

Certains manifestants partent de feu vert à Nguba, d’autres du quartier Panzi, et plusieurs du quartier Nkafu de la commune de Kadutu.

Tous marchent pacifiquement et convergent solidairement à la direction provinciale de la Regideso sur l’avenue Maniema dans le quartier Ndendere de la commune d’Ibanda.

Ils effectuent un sit in à cette destination.

Les manifestants exigent la déserte en eau potable dans les quartiers Nyalukemba, Ndendere, Panzi et à d’autres endroits où l’eau de la Regideso ne coule plus des robinets depuis plusieurs mois si pas des années.

A en croire Faustin Batumike, animateur principal du CLGP, la carence en eau potable imposée par la Regideso est source des maladies hydriques, de cas de noyades, des violences sexuelles commises sur les jeunes filles et femmes à la recherche de l’eau.

C’est une situation insupportable.

Regideso explique avoir toute la bonne volonté du monde mais être bloquée par des moyens financiers.

La régie veut construire d’autres sources de captage d’eau.

La vieille usine de Murhundu qui ne parvient plus à couvrir les besoins de la population.

Le directeur provinciale de la Regideso, Ignace Ilunga, indique néanmoins que les travaux sont en cours pour la construction d’une station de captage du l’eau du Lac à Amani à Nguba.

Cette eau va servir les avenues du quartier Nyalukemba et celles d’une partie de Ndendere.

La Regideso demande une fois de plus au gouvernement provincial de mettre de l’ordre dans la distribution de l’eau de Mazigiro à Panzi.

La distribution de cette eau est confiée à un particulier alors qu’elle devrait revenir à la Regideso.

 

Héritier Bashige

 

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