L’organisation Partenariat pour la protection intégré, PPI, vient de documenter 16 nouveaux cas d’atteinte à la liberté de la presse dans la partie Est de la RDC, pendant la période allant de mai à juillet 2024.
Il s’agit de cas d’intimidations, agressions, arrestations ou tueries des journalistes et tracasserie des médias, enregistrés dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri et Tanganyika.
La province du Sud-Kivu est en tête avec 11 cas.
Elle est suivie de celle du Nord-Kivu avec 3 cas.
PPI vient de livrer ces statistiques lors du point de presse, tenu ce mercredi 25 septembre, à son bureau sur avenue Kalehe dans la commune d’Ibanda
Le directeur de programme intérimaire de PPI, Jonathan Magoma indique que les groupes armés, les acteurs étatiques ou les agents de l’Etats et des hommes politiques ou leurs fanatiques, ont commis la plupart des cas d’atteinte à la liberté de la presse.
PPI note une diminution par rapport à la période précédente, de janvier à avril 2024, où 22 cas ont été enregistrés.
L’objectif pour cette organisation de droit de droit de l’homme est d’arriver à zéro cas d’atteinte à la liberté de la presse.
PPI demande au gouvernement congolais de mettre en application les différentes lois qui promeuvent la liberté de la presse/
Héritier Bashige