Le chef de groupement de Kamanyola, François Matabaro,  est depuis 5 jours sous le coup d’une suspension  de trois mois pour complicité de  mégestion,  insubordination et incapacité de maintenir l’ordre public.

Le chef de la chefferie de Ngweshe, le mwami Pierre Ndatabaye, vient de signer, le vendredi 13 septembre, la lettre de suspension

D’après la lettre, François Matabaro n’a pas pris, le 5 juillet 2024,  des précautions pour prévenir les débordements lors du soulèvement des jeunes contre la présidente de la société civile.

Une personne est morte au cours de la manifestation.

Des jeunes ont manifesté ce vendredi-là pour exiger le départ de la présidente de la société civile Joséphine Mugoto.

Un audio  avait fuité en juin sur les  réseaux sociaux.

La voix de Joséphine Mugoto laisserait entendre qu’au moins 60 à 70% des habitants de Kamanyola  sont des étrangers, des Rwandais et des Burundais.

Pour la jeunesse, ces propos sont faux et ne favorisent pas le vivre ensemble.

La présidente de la société civile de Kamanyola Joséphine Mugoto qualifie cette accusation d’une diversion et estime que le problème est à chercher ailleurs dans une autre affaire de gestion des dons du PNUD à la population locale.

Le chef de groupement suspendu est aussi reproché d’avoir soutenu les malversations financières orchestrées par ses proches et de complicité dans

la mégestion des biens communautaires.

Ces griefs ressortent des rapports des missions que la chefferie de Ngweshe a diligentées à Kamanyola.

François Matabaro est,  depuis 2017,  chef du groupement de Kamanyola pour restaurer l’autorité de l’Etat.

Selon des sources locales et concordantes, quelques  structures de la société civile qui l’accusent actuellement d’être à la merci d’un groupe d’individus et de ne pas prôner l’intérêt communautaire.

François Matabaro deviendrai naïf dans la prise des décisions.

Djoes Wendo depuis Kamanyola.