Les cadres politiques et administratifs, les forces de sécurité et les responsables des médias échangent sur les défis liés au travail des journalistes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
C’est dans l’atelier que l’Association des femmes des medias. AFEM, organise ce jeudi 12 septembre, à l’Hôtel Touriste, sur le boulevard Lumumba à Nyawera dans la commune d’Ibanda.
La rencontre d’échanges vise à maintenir et à renforcer la franche collaboration entre les journalistes et les forces de sécurité pour améliorer la sécurité des journalistes et créer un environnement qui favorise un accès fiable à l’information.
Selon la chargée des programmes de l’AFEM, Nelly Adidja, 20 cas d’atteintes à la liberté de la presse viennent répertoriées dans la période allant de mai en août 2024.
Parmi ces cas, il y a le meurtre d’un défenseur des droits humains,
L’AFEM dispose d’une cellule de monotoring pour documenter toutes sortes de dénonciations.
Nelly Adidja raconte quelques cas d’atteintes à la vie des journalistes qui sont à la fois frappants et troublants dans les villes de Bukavu , Goma et Uvira.
La coordonnatrice de l’AFEM. Julienne Baseke souligne que les journalistes se heurtent au défi d’accéder à l’information publique et cela préjudicie l’exercice de leur profession.
Pour elle, la liberté d’expression est un droit fondamental et les autorités doivent assurer la sécurité des journalistes et faciliter l’accès à l’information aux journalistes.
L’AFEM demande aux autorités politico-administratives et sécuritaires de respecter et d’appliquer les lois qui protègent et promeuvent les droits des journalistes
D’après cette association, la justice devrait identifier et interpeller les coupables ou bourreaux des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme.
Et ce, pour que ces coupables répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Une presse libre, professionnelle, inclusive et plurielle pour l’accès de différentes couches sociales à l’information fiable au Nord et Sud-Kivu.
Et ce, avec l’appui de l’Ambassade d’Allemagne en RDC.
Lamberte Wakenge