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129 détenus, dont 24 par balles, viennent d’être tués dans les incidents survenus la nuit du dimanche 1er  à  hier lundi 2 septembre à la prison centrale de Makala à Kinshasa

Des  femmes sont violées.

Des bureaux du greffe, l’infirmerie et des dépôts des vivres sont incendiés 129 prisonniers tués, dont 24 par balles,

Le gouvernement parle d’une intervention disproportionnée des forces de l’ordre et de sécurité pour étouffer une tentative d’évasion.

Cette situation macabre provoque  des vives indignations au sein de la classe socio-politique congolaise.

Plusieurs acteurs dénoncent l’assassinat, le massacre, ou encore le carnage 129 prisonniers tués, dont 24 par balles,

Ils pointent du doigt l’irresponsabilité des autorités étatiques qui ne respectent pas la vie humaine.

L’opposant Martin Fayulu, sur compte X, condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat brutal des prisonniers à la prison de Makala.

Il exige que toute la lumière soit faite sur ce carnage, et que les responsables soient traduits en justice.

Olivier Kamitatu, opposant et proche de Moise Katumbi,  mentionne l’irresponsabilité des dirigeants.

Le défenseur des droits de l’homme et président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme, ASADHO, Jean-Claude Katende,  réclame des sanctions contre le vice-ministre de la justice Samuel Mbemba pour avoir communiqué, hier  lundi 2 septembre, un chiffre négligeable de 2 morts.

Il se demande si ’un homme qui ment sur des questions sensibles  pourrait gérer dans la transparence un ministère.

Le ministre d’État chargé de la justice,  Constant Mutamba, dénonce  un acte de sabotage,  et annonce l’ouverture des enquêtes pour identifier et sanctionner les commanditaires.

 

Héritier Bashige

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