Le Comité international de la Croix Rouge, CICR, et Médecins sans frontières, MSF, viennent d’apprendre ou de réapprendre les notions du Droit international humanitaire, DIH, à une quinzaine des journalistes.
C’est dans l’atelier de capacitation organisé,mardi 29 août, à la base du CICR Bukavu, sur le boulevard Lumumba à Nyamoma La Botte dans la commune d’Ibanda.
Les organisateurs expliquent aux journalistes les fonctionnements et les objectifs du CICR et de MSF, avec un accent sur le droit international humanitaire.
Le responsable communication terrain au CICR dans les provinces du Sud-Kivu et Tanganyika, Marcelin Chirhalwirha, renseigne que le droit international humanitaire est un puissant outil pour que la sécurité et la dignité des personnes soient respectées lors de conflits armés.
D’après lui, le DIH protège les combattants et les personnes qui ne participent pas aux hostilités.
C’est entre autres les civils, le personnel sanitaire et religieux, les prisonniers de guerre.
Marcellin Chirhalwirha insiste sur le fait que les journalistes doivent faire très attention dans les zones de conflits armés.
Selon lui, le DIH qualifie des correspondants de guerre les journalistes qui se déplacent sans protection et avec l’autorisation des forces armées, sans être membres de celles-ci.
Le conseiller du chef des missions de MSF en RDC, Jacques Rukengwa, explique son organisation est en contact direct avec les malades et les communautés.
Cette proximité permet de mieux comprendre les besoins et de dispenser une aide plus efficace.
MSF est en RDC depuis 1977 et travaille en étroite collaboration avec le ministère de la santé.
Patient Ligodi exhorte les journalistes à recouper toutes les sources possibles pour une information fiable, sûre et de qualité.
Des mauvaises informations circulent vite et en boucle sur les réseaux sociaux.
Patient Ligodi est responsable du média en ligne actualité point CD et correspondant de Radio France Internationale, RFI.
Rachel Fadhili