Les vendeurs de poissons salés alertent sur la hausse de prix.
La société civile de Kasindi craint la famine suite à cette hausse.
Cette structure citoyenne renseigne qu’un kilo de poisson salé qui coûtait 8 000 francs congolais se négocie actuellement à 12 000 voire 13 000 francs congolais dans la cité frontalière de Kasindi, territoire de Beni.
Le président de la société civile locale, Joël Kitausa vient de s’entretenir avec les médias locaux hier jeudi 16 août.
Il estime cette hausse de 60%.
Cette situation est due à la rareté de ces produits sur le marché.
Les mêmes sources indiquent que les marchands congolais sont contraints de traverser la frontière du côté ougandais pour se procurer ces poissons, qui proviennent principalement du Soudan du Sud, de la Tanzanie et du Kenya, en passant par l’Ouganda.
Ces poissons se vendent actuellement à Mpondwe en Ouganda, créant ainsi la rareté du côté congolais.
La société civile sollicite l’implication du gouvernement congolais afin de pallier cette difficulté.
Et surtout que les poissons salés sont parmi les activités principales de la cité.
Lamberte Wakenge