Une femme âgée d’une trentaine d’années vient d’échapper à la justice populaire.
C’est dans la nuit d’hier mardi 13 août vers 21 heures à Buhozi dans le village de Mulonge du groupement de Mudusa.
Selon la société civile de Mudusa, cette madame était reprochée d’avoir tué le nouveau-né qu’elle avait mis au monde le vendredi 2 août, il y a une douzaine de jours, à Mulonge.
Elle a expliqué qu’un homme l’a engrossée pendant que son mari était en voyage.
Pour protéger son mariage, elle a dû tuer le bébé et jeté son corps dans un caniveau.
Son explication n’a pas convaincu la masse qui allait la brûler vive.
Le chef de groupement de Mudusa et quelques habitants de Buhozi sont intervenus et l’ont arraché à la foule en colère.
Selon notre source, la vie humaine est sacrée.
Personne n’a le droit de tuer.
Peut-être à travers une décision judiciaire.
Lamberte Wakenge