Les commerçants congolais qui transportent les marchandises depuis Bujumbura au Burundi jusqu’à Uvira en RDC, dénoncent être victimes de tracasseries de l’autre rive de la rivière Ruzizi et du lac Tanganyika.
D’après eux, les agents burundais les contrôlent à au moins 7 points de contrôle sur de moins de 10 kilomètres, entre le rond-point Chanic et la frontière.
Ces appelés communément transitaires affirment ne plus savoir distinguer les barrières tarifaires et non tarifaires.
Certains agents burundais attendent sur la route et n’ont pas des pièces de visibilité.
Paulin Bahati, un membre du comité des transitaires, accuse les policiers devenus nombreux, les militaires, les taxateurs de la commune et l’office burundais des recettes, OBR.
Selon lui, seuls la commune et l’OBR délivrent des quittances pour des taxes ou sommes oscillant entre mille et 10 mille francs burundais à chaque poste de contrôle.
Jérémie Kuhima