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Le bureau de coordination de la société civile exige une prise de position claire sur la situation de la partie est de la RDC.

Le M23 et le Rwanda entretiennent un réseau des vendeurs d’armes et des blanchisseurs des minerais.

La société civile du Sud-Kivu analyse ainsi la réunion interministérielle entre la RDC et le Rwanda sur la situation de paix et de sécurité dans la partie Est de la RDC.

C’est à travers la déclaration que la présidente de la société civile du Sud-Kivu vient de signer et de publier hier lundi 5 août à Bukavu.

La structure citoyenne se réjouit que les dirigeants de deux pays se mettent autour d’une même table sur les questions communes de la région.

Elle note le non prise en compte des revendications du gouvernement de la RDC, en rapport avec le soutien que le Rwanda apporte au M 23 dans la poursuite des hostilités.

Lesquelles hostilités entraînent des millions de Congolais sur les routes, obligés de fuir leurs habitations pour se mettre à l’abri.

Concernant les revendications du Rwanda, le bureau de coordination recommande de distinguer clairement les FDLR des Congolais Wazalendo qui ne font que défendre leur pays.

D’après la société civile, les véritables FDLR, que le Rwanda cherche en RDC, sont les minerais et l’influence territoriale pour imposer sur les provinces de la partie Est du pays.

Malgré l’accord de cessez-le-feu annoncé à Luanda et censé débuter le dimanche 4 aout à minuit, la société civile constate que le M 23, avec le soutien du Rwanda, vient d’occuper Nyamilima, Ishashaet d’autres entités situées dans le groupement de Binza du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

Les assaillants n’ont aucune volonté de laisser la guerre malgré le semblant de volonté affichée.

Signe, déclare et martèle, Néné Bintu, la présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.

 

Héritier Bashige

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