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L’éditorialiste du bimensuel écrit que les incendies à Bukavu semblent des faits banals ou habituels, et fatals ou irréversibles.

D’après lui, 24 heures ne passent plus sans qu’un ou plusieurs incendies ne soient enregistrés dans une, deux ou toutes les trois communes de la ville.

Des dizaines des personnes meurent dans les flammes.

Des centaines d’habitations sont calcinées et d’autres détruites pour arrêter la propagation du feu.

Beaucoup de biens accumulés pendant des années partent e fumée.

Des milliers de ménages deviennent des sans-abris à la merci des intempéries.

Des maisons brûlent à Bukavu comme des feux des brousses toujours et surtout pendant la saison sèche.

L’hôtel de ville n’a pas des véhicules anti-incendie.

La carcasse du camion du genre, don de la Monusco à la mairie de Bukavu, gît toujours à l’hôtel de poste, et attend servir de mitraille.

Le monde associatif suspecte une activité criminelle des ennemis de la paix au vue de la fréquence, de la multiplicité et de l’envergure des cas d’incendie dans la ville.

Tant que les autorités n’arriveront pas à dénicher les responsables pénaux et civils, le nombre d’incendies qu’accroitre.

Des mouvements citoyens évoquent la prolifération des maisons en planches et l’entassement des maisons constructions anarchiques parmi les facteurs de la propagation rapide du feu.

L’éditorialiste du Souverain Libre chute par conclure que les nouvelles autorités donnent des nouveaux espoirs.

Ces autorités promettent gouverner dans la transparence pour le bien-être social.

Autre forme d’insécurité ou de traumatismes.

Selon Initiative congolaise pour la justice et la paix, ICJP, et l’organisation Trial International, 191 nouveaux crimes graves contre les populations civiles viennent d’être répertoriés dans la province du Sud-Kivu, pendant une décennie, de 1994 à 2024.

Les entités les affectées sont successivement les territoires de Kalehe avec environ 32 % des cas, de Mwenga avec 25 %, de Fizi avec 10 %, de Kabare avec 7%, Uvira avec 7 % aussi, et Walungu avec 5 % des cas.

Le territoire de Shabunda et la ville de Bukavu totalisent moins de 2 % des cas.

ICJP explique les 191 nouveaux crimes graves contre les populations civiles viennent compléter le rapport Mapping des Nations unies en vue de la justice transitionnelle en faveur des communautés locales.

Trial international demande à la justice congolaise de s’approprier tous ces rapports pour poursuivre les auteurs des crimes.

D’autres articles plus intéressants remplissent les colonnes du Souverain Libre numéro 317.

C’est entre autres les titres, 32 meurtres et 29 maisons attaquées en mai au Sud-Kivu, Les habitants de Kabare échangent sur l’insécurité, En basket-ball Caviar désillusionne Chaux Sport et Ami BK abat Hodari.

Une note noire dans l’édition.

Le journaliste caricaturiste Yves Kulondwa Kayene est mort le samedi 6 juillet 2024 à Kamembe au Rwanda.

Il a été inhumé le jeudi 11 juillet à Mugogo, son village d’origine dans le territoire de Walungu en RDC

Dieudonné Malekera

 

 

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