Le tribunal de garnison de Kinshasa Gombé poursuit l’instruction du procès contre 51 présumés auteurs de la tentative du coup d’Etat du 19 mai à la prison militaire de Kinshasa Ndolo.
L’audience d’hier lundi 15 juillet vient de concentrer sur la responsabilité des propriétaires et des agents de l’auberge Momo.
Christian Malanga et ses compagnons ont logé dans cette auberge à Kinshasa.
Les travailleurs de l’auberge Momo affirment ne pas avoir participé aux activités de Christian Malanga qui s’était présenté sous le faux nom de David.
Le tribunal a aussi entendu Maguy Mata et son époux, propriétaires de l’auberge.
Le couple est poursuivi pour association de malfaiteurs et financement du terrorisme.
Maguy Mata et son époux ont expliqué qu’ils ne savaient pas que Christian Malanga utilisait un faux nom.
Le mari a reconnu avoir échangé une fois par WhatsApp avec Malanga, qui se plaignait des problèmes d’électricité dans l’auberge.
Il a précisé qu’il n’avait jamais apporté un appui matériel à Malanga et avait même refusé de lui louer un groupe électrogène.
Dieudonné Malekera