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Les jeunes finissent le parcours universitaire et obtiennent des diplômes homologués ou entérinés.

Sur les marchés d’emploi, des entreprises leur exigent une expérience professionnelle de plus ou moins 5 ans.

L’association pour la reconstruction et le développement  au Sud-Kivu, ARD en sigle,  s’indigne de cette manière de délaisser la jeunesse.

La chargée de programme, Bénédicte Bahizi évoque un problème de manque de la politique de l’emploi au Sud-Kivu.

 Elle  pointe du doigt les acteurs politiques et entrepreneurs qui voient les intérêts privés et créer les entreprises capables d’embaucher les jeunes et cela mettrait fin au chômage des jeunes.

La réouverture des activités à la sucrerie de Kiliba, la cimenterie de Katana et la laiterie du Bushi embaucherait plus de trente mille jeunes au Sud-Kivu martèle Bénédicte Bahizi

Pour lutter contre le chômage, le conseil provincial de la jeunesse préconise la promotion de l’entrepreneuriat avec la création des entreprises et soutenir les entrepreneurs locaux peut générer des emplois .

La présidente de cette structure, Joella Sambo, ajoute également la réforme pour améliorer le climat des affaires et renforcer l’accompagnement des entrepreneurs est un acquis.

Et surtout investir dans la formation professionnelle et développer les infrastructures (routes, énergie, télécommunications).

Le monde célèbre ce lundi 15 juillet, la journée mondiale des compétences des jeunes avec  focus  sur la formation techniques et professionnels des jeunes.

Patrick Cishibanji

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