Kinshasa : Le ministère public peinerait pour démontrer des preuves contre Jean Jacques Wondo

Le tribunal militaire de Kinshasa/Gombe poursuit ce vendredi 12 juillet l’audition des prévenus dans l’affaire coup d’Etat manqué du 19 mai à Kinshasa.

Le ministère public présente  ’expert militaire  belgo-congolais Jean Jacques Wondo un stratège proche de Christian Malanga..

Il l’accuse des griefs d’association des malfaiteurs et attentat pour avoir participé aux activités allant dans le sens de déstabiliser les institutions de la République Démocratique du Congo.

 

Pour son avocat Maître Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, l’auditeur  n’est pas en mesure de démontrer l’implication de son client dans les activités du 19 mai dernier.

Il vient de dire à la presse, le lundi juillet,  que le ministère public est resté dans l’impossibilité manifeste de produire même une seule preuve.

D’après lui, Jean-Jacques Wondo est innocent et il doit être acquitté à cause de l’absence de preuves.

Le ministère public charge Jean-Jacques Wondo d’avoir mis à la disposition des assaillants son véhicule de service.

Depuis le début de l’instruction, le Tribunal a déjà interrogé plusieurs assaillants.

 

C’est notamment Youssouf Ezangi,  britannique d’origine congolaise et considéré comme recruteur, Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, Benjamin Zalman, Taylor Thomson et Jean-Jacques Wondo.

 

Dieudonné Malekera

Leave a Comment

Your email address will not be published.