La société civile et les mouvements citoyens accordent un sursis de 24 heures à Airtel pour améliorer ses services.
Dans le cas contraire, cette maison de télécommunication ferme ses portes et démonte ses installations dans la province du Sud-Kivu.
Des manifestants viennent d’effectuer un sit in et de lancer cet ultimatum, ce mardi 11 juin, devant le bureau d’Airtel sur le boulevard Lumumba en diagonale de la mairie de Bukavu dans la commune d’Ibanda.
Le Comité local de gouvernance participative, CLGP, la Ligue des consommateurs des services au Congo Kinshasa, LICOSKI et quelques mouvements citoyens sont les organisateurs de la manifestation pacifique et protestataire.
Ils estiment que la qualité de services qu’Airtel offre à ses abonnés est médiocre.
Pis encore, cette maison vend les cartes SIM en désordre et insécurise la population.
Des inciviques utilisent ces cartes pour commettre des forfaits et des crimes.
Airtel exagère aussi dans la tarification des forfaits appel et internet.
Les manifestants promettent des actions de grande envergure jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause ou qu’Airtel ferme ses portes et démonter ses antennes au Sud-Kivu.
Héritier Bashige