Un deuil vient d’être organisé à Bukavu l’avant-hier samedi 11 mai 2024.
C’est à l’esplanade du bureau de la coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Une journée de deuil pour les victimes des bombes au camp de déplacés de Mugunga dans la province du Nord-Kivu et de Minova au Sud-Kivu.
Des bombes larguées par les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda.
Ces acteurs prient et pleurent les victimes des atrocités commises par les forces de défense rwandaise en collaboration avec les rebelles du 23 mars.
La présidente de la société civile du Sud-Kivu, Me Néné Bintu appelle à la solidarité.
Elle exige la restauration de la paix dans l’Est de la RDC.
« Nous organisons cette journée de deuil pour montrer à la face du monde que le mal est profond et interpeller le président de la République à restaurer la paix dans l’Est car on ne peut pas prôner un Etat de droits sans la paix » martèle Néné Bintu.
La persistance de l’insécurité crée la famine dans les provinces à des potentialités agricoles.
Plus de 40 civils congolais ont déjà trouvé la mort au Nord-Kivu et au Sud-Kivu suite aux bombes larguées par les rebelles du M23.
Les victimes des récents bombardements de Mugunga seront enterrées ce 15 mai dans un cimetière spécial situé à Kibati (Nyiragongo) au Nord de la ville de Goma.
Un mémorial vient d’être construit à Kibati pour honorer ces victimes.
Ce mémorial sera, d’après les autorités congolaises représentées sur place notamment par le ministre des Droits Humains Albert Fabrice Puela, dédié à toutes les victimes de la guerre du M23 soutenus par le régime de Kigali.
Patrick Cishibanji