La société civile du Sud-Kivu vient d’adresser au gouvernement national une lettre d’indignation.
Cette structure dénonce la situation dramatique qui s’observe dans cette cité de Minova en territoire de Kalehe voisin de la province du Nord-Kivu.
La présidente du Bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Me Nene Bintu plaide pour la prise en charge de plus de 7 millions de déplacés dont plusieurs femmes et enfants se trouvant dans des camps des réfugiés au Nord-Kivu.
Elle indique que les femmes et les filles sont victimes des violences sexuelles.
Qu’à Minova le taux de la malnutrition s’accroît et est indescriptible chez les enfants, femmes enceintes ou allaitantes dans les différents camps des réfugiés.
Elle fustige le symbole du silence de la communauté internationale.
Au vu de la gravité de cette situation, la société civile du Sud-Kivu exige au conseil de sécurité des nations unies de saisir le bureau du procureur près la cour pénale internationale pour enquêter sur ces crimes commis contre les populations civiles.
Et imposer un embargo d’achat d’armes au Rwanda et en Ouganda qui facilitent le déploiement des rebelles à l’Est de la RDC.
Au président de la République Démocratique du Congo de tout faire pour que le gouvernement national soit constitué le plus tôt possible afin de s’occuper de la situation alarmante de la partie Est de la RDC.
La société civile recommande aux organisations humanitaires d’intervenir urgemment pour sauver des vies à Minova et dans les autres camps des déplacés au Nord-Kivu dans le respect de la dignité humaine.
Lamberte Wakenge