Les 32 députés nationaux proclamés provisoirement par la Commission électorale nationale, CENI, pour la province du Sud-Kivu tiennent des concertations formelles et informelles.
Ces nouveaux nouveaux et ces anciens nouveaux reconduits s’accordent à faire la réhabilitation des routes et le désenclavement des territoires et villes, les chevaux de bataille pendant les 5 années de mandat.
Olive Mudekereza, l’un d’eux, indique que le Sud-Kivu ne peut pas être remis sur les rails du développement sans de bonnes routes.
D’après lui, le gouvernement central devrait réhabiliter vite et les routes nationales qui traversent la province.
Ces voies terrestres permettront d’écouler les denrées agricoles produites dans les milieux ruraux, vers les centres de consommation qui sont les villes et les grandes agglomérations.
Olive Mudekereza affirme que les nouveaux députés nationaux du Sud-Kivu ont l’obligation de proposer ces points à l’ordre du jour dès la première session de l’assemblée nationale.
Il martèle qu’il s’agit de questions de la réhabilitation des routes nationales, de la réfection des dessertes agricoles et de la restauration ou du maintien de la sécurité.
Sans sécurité et routes, les Sud-Kivutiens peuvent continuer à mourir de faim dans un paradis agropastoral.
Ils peuvent aussi rester pauvres et misérables dans une province pleine d’or et de coltan.
Patrick Cishibanji