Le Burundi vient de fermer, depuis le jeudi 11 janvier 2024, toutes ses frontières terrestres, entre autres routières, avec Rwanda.
Gitega annonce l’expulsion des ressortissants rwandais en séjour irrégulier sur le sol burundais.
Le ministre burundais de l’Intérieur, Martin Nireretse, explique ces décisions par le mauvais voisinage de Paul Kagame, qui héberge tous les ennemis du Burundi.
Le président burundais, Evariste Ndayishimiye , affirme que les relations entre les deux pays ne reprendront que lorsque le président rwandais sera revenu à des meilleurs sentiments.
A travers un communiqué de presse signé hier même jeudi 11 janvier 2024 à Kigali, le gouvernement du Rwanda déclare avoir appris, par les médias, la décision unilatérale du gouvernement du Burundi de fermer à nouveau ses frontières avec le Rwanda.
D’après Kigali, cette malheureuse décision restreindra la libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays.
Elle violera les principes de la coopération régionale et d’intégration de la Communauté d’Afrique de l’Est, l’East Africa Community, EAC.
Le président Evariste Ndayishimiye venait d’accuser, le samedi 30 décembre 2023, le Rwanda de soutenir les rebelles de Red Tabara, la Résistance pour un Etat de Droit au Burundi.
Ce groupe armé avait lancé le vendredi 22 décembre 2023 près de la frontière avec la RDC, une attaque au Burundi.
Il avait tué 20 personnes, dont des femmes et des enfants.
RED Tabara est estimé avoir entre 500 et 800 combattants.
Ces affirmations sont du ministre burundais de l’Intérieur, Martin Nireretse, lors de sa conférence de presse, hier jeudi 11 janvier, dans la province de Kayanza.
Pour rappel, le Burundi avait fermé ses frontières avec le Rwanda, de 2015 jusqu’à fin octobre 2022, pendant environ 7 ans.
C’était alors suite à la crise électorale et une tentative de coup d’Etat.
Dieudonné Malekera
