Les candidats députés provinciaux et nationaux ainsi que les présidentiables poursuivent avec des promesses de campagne dans la province du Sud-Kivu.
Certains promettent construire les marchés, les ponts, la délocalisation des habitants de sites impropres à des sites aménagés, la construction des stades, salles de spectacle, des écoles, universités, églises etc.
De ces promesses, certains projets sont amorcés sans précision c’est-à-dire aucune indication du coût ni la durée et en plus aucun maître d’ouvrage.
Ce sont des drapeaux de leurs partis politiques qui sont visibles sur les chantiers.
Ensuite, ce sont les militants des partis politiques qui se disent les ingénieurs. Des engagements irréalistes et impossibles par rapport aux compétences.
Certaines de ces promesses viennent d’être évoquées par les habitants de Bukavu interrogés par la radio Web sauti ya mashariki du journal le souverain libre ce vendredi 8 décembre.
C’est entre autres le marché de Nguba, le terrain de mukukwe,le stade de parade de Panzi,le marché beatch Muhanzi, kamagema , lwakabirhi ,Brasserie, Bagira , basho , les routes secondaires etc.
Des promesses mais rien n’est fait.
Pour le réseau anti-corruption RESAC Sud-Kivu, les électeurs doivent être juger et corriger ces menteurs le 20 décembre lors des élections.
Le modérateur de cette structure, Dieudonné Sangho demande à la population de quitter de la naïveté et d’ouvrir les yeux afin de ne pas se laisser tromper.
Et d’ajouter que toutes ces promesses ne sont pas de l’émanation de leur compétence.
Les acteurs de la ville de Bukavu viennent de signifier ce vendredi que le député est compétent pour voter la loi, déposer des propositions de loi, examiner et contrôler les actions du gouvernement et signer une motion de censure soumise au vote dans une plénière.
Patrick Cishibanji
