Jour J – 3 pour le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du
mercredi 20 décembre 2023, dans un peu plus de 2 mois.
Les cadors de la politique, champions, challengers, outsiders et autres
trouble fêtes se bousculent au siège de la Commission électorale
nationale indépendante, la CENI à Kinshasa, pour s’inscrire sur la liste de départ avant le dimanche 8 octobre.
Moïse Katumbi et Martin Fayulu déposent, hier mercredi 4 octobre,
leurs candidatures à la magistrature suprême du pays.
Le premier par le truchement d’un mandataire et le deuxième
accompagné d’une foule fanatique.
Moïse Katumbi n’avait pas réussi à déposer sa candidature en 2018.
Le président de la RDC, Joseph Kabila, avait contraint cet ancien
gouverneur du Katanga, suite à des relations conflictuelles.
Depuis son retour au pays en 2019 et la fin de son alliance avec Félix Tshisekedi, Katumbi vivait avec la menace de voir sa candidature rejetée.
Selon certains observateurs, cette menace aurait pu se concrétiser, le mercredi, 4 octobre, avant-hier, quand la CENI a exigé du mandataire de Moïse Katumbi de présenter les originaux de l’extrait de casier judiciaire et du certificat de nationalité.
La loi l’exige.
Martin Fayulu, lui, veut récupérer le mandat de président de la
république qu’il prétend avoir gagné en 2018 dans les urnes,
Félix Tshisekedi dépose sa candidature avant le dimanche 8 octobre.
Il entend rempiler pour être dit enfin élu et non désigné, comme le tacle une certaine opinion.
Félix Tshisekedi brigue un second mandat, appuyé par sa coalition de l’Union sacrée pour la nation qui rassemble plusieurs personnalités de la politique congolaise.
Le docteur Denis Mukwege vient plonger dans la chaudière en tant qu’indépendant.
Il rêve de décrocher la présidence de son entrée en politique.
Ce Prix de la paix 2018 semble le grand inconnu, le facteur X, de la
présidentielle du mercredi 20 décembre prochain.
Ce pasteur de renom sait ce qu’il veut et cherche.
Héritier Bashige
