Les projets de pavage ou de bétonnage des différentes routes secondaires de la commune d’Ibanda se sont vite essoufflés voire arrêtés.
Et ce, après avoir été lancés avec pompe, inaugurés avec tambours et trompettes.
Tel est les cas des tronçons Isp-Mater dei et Marché Nyawera – Mukukwe dans le quartier Ndendrere, ainsi que Albert Kayabu – Ruzizi 3 et Irambo – Byaene dans le quartier de Nyalukemba.
Le rapporteur de la société civile du Sud-Kivu, Janvier Makombe Kabare dit Mizo, pointe du doigt les gouvernants.
Selon lui, la réhabilitation des routes revient aux gouvernants.
Ce n’est pas le travail des habitants qui paient des impôts et des taxes.
Mizo salue cependant les habitants qui se soucient du développement de leurs entités même si les travaux n’avancent pas.
Les gens devraient vite organiser des réunions pour évaluer le taux de mobilisation des ressources, et rectifier éventuellement les tirs.
L’argent vient des cotisations des habitants, les contributions des structures citoyennes et des églises.
Des gens s’engagent à donner une benne de sable, des sacs de ciment et d’autres matériaux.
Tout ce monde se mobilise et s’encourage.
Le coordonnateur de la corporation des cadres de base et chefs d’avenue de la ville de Bukavu, AMKA BUKAVU, Constantin Charhondagwa, parle des forums entre gouvernés et gouvernants.
Constantin Charhondagwa est le chef de l’avenue Bugabo 2 dans la commune de Kadutu.
Le gouvernement provincial du Sud-Kivu, la mairie de Bukavu et ses trois communes urbaines devraient suivre de près les initiatives des habitants.
Et ce, pour les subventionner et les encadrer au mieux de les inaugurer et de se les approprier !
Rachel Fadhili