Les sinistrés de Bushushu demandent à être relocalisés à Katashola et ceux de Nyamukubi à Kasirusiru.
Les inondations du 4 mai avaient occasionné la mort des centaines de personnes, la disparition des milliers dans ces deux localités du groupement de Mbinga Sud
Ces plaies douloureuses ne sont pas encore cicatrisées !
Une délégation humanitaire de haut niveau vient de visiter, le samedi 8 juin, sur les sites de Bushushu et de Nyamukubi.
C’est pour évoluer les interventions des différentes organisations humanitaires et identifier les besoins restants.
Les forces vives de Bushushu présentent un cahier de doléances aux représentants des Nations Unies en RDC.
Le document souligne entres autres les besoins urgents de nourriture, de biens non alimentaires et, l’urgence de relocaliser les victimes dans des zones appropriées.
Les communautés demandent aux visiteurs de plaider auprès des gouvernements provinciaux et nationaux pour que les sinistrés de Bushushu soient relocalisés à Katashola, et ceux de Nyamukubi à Kasirusiru.
Ce qui va à l’encontre de la proposition précédente du gouvernement provincial d’utiliser le site de Lwako.
Plus de 7 000 ménages sinistrés sont actuellement sans abris et passent la nuit sous des bâches aménagées en petites maisons.
Ces familles, surtout les enfants, exposées à toutes sortes d’intempéries, notamment la fraîcheur nocturne de la saison sèche.
Le coordinateur humanitaire, Bruno Lemarquis, et le représentant du Fonds des nations unies pour l’enfance, UNICEF, en RDC, Grant Leaity, viennent de conduire, le samedi 8 juillet, la délégation onusienne à Bushushu et Nyamukubi.
Les inondations du 4 mai avaient occasionné la mort des centaines de personnes, la disparition des milliers et d’énormes dégâts dans ces deux localités du groupement de Mbinga Sud dans la chefferie de Buhavu.
Ces plaies douloureuses ne sont pas encore cicatrisées !
PATRICK CISHIBANJI