La police transfère les mineurs au tribunal pour enfant à Kadutu et les majeurs au commissariat de la PNC à Nyamoma La Botte. Ces suspects réapparaissent après 3 jours, si pas avant une semaine. Certains opérateurs économiques entretiennent ces maibobo.
Si vous passez au marché de Nyawera et ses environs, tenez-vous sur vos gardes, vos téléphones, sacs à main et bijoux peuvent être volés et disparaître en un clin d’œil.
Un médecin de l’hôpital de Panzi a été victime du vol de son téléphone, hier mercredi 28 juin vers 16heures, au niveau de Sinelac.
Le dimanche 26 juin, un homme d’environ une cinquantaine d’années a perdu son Androïd.
Le gérant adjoint de ce marché, Cikwanine Shabadeux, imputent ces vols, principalement aux enfants de rue qui rôdent dans les parages.
Il affirme donner périodiquement des rapports au sous-commissariat de la Police nationale congolaise, PNC Nyawera, qui fonctionne dans deux conteneurs en diagonale du marché, de l’autre côté du boulevard Lumumba.
Le commandant de ce sous-ciat confirme que les enfants de la rue tracassent les passants. Il affirme qu’il transfère les mineurs au tribunal pour enfant à Kadutu et les majeurs au commissariat de la PNC à Nyamoma La Botte.
A sa grande surprise, il revoit ces mineurs et majeurs réapparaître, après 3 jours, si pas avant une semaine.
D’après cet officier de police, ses effectifs sont minimes pour pouvoir contrôler sa juridiction.
C’est de la place mobile La Manne jusqu’au Feu rouge, en remontant ou en descendant du rond-point de l’ISP Chez Chikiza.
Aveu d’impuissance avec des circonstances atténuantes, inattendues et révoltantes.
Le commandant du sous-ciat PNC Nyawera et quelques officiers de la police révèlent que certains patrons entretiennent les enfants de la rue.
Ces opérateurs économiques, donnent à manger, à boire, voire des bâches à ces gosses pour qu’ils gardent, la nuit, leurs boutiques et magasins. Les tenanciers des restaurants entretiennent les mêmes relations avec ces maibobo.
Rachel Fadhili