Les petits commerçants affirment avoir payé la patente annuelle et débourser chaque jour la taxe d’étalage.
L’assainissement et la fiscalité accordent difficilement leurs violons.
Matinée de ce mercredi 21 juin, situation dans les parages de la Place de l’indépendance de tous les côtés.
Les escaliers de Pageco sont peu encombrés.
Peu de montées et descentes entre la Place de paix ET celle de l’Indépendance.
Peu aussi des cris des commerçants ambulants vers la principale station de vente des carburants.
Pas d’étalages vers la route de l’avenue Michombero qui mène vers la commune de Bagira.
La police vient de détruire beaucoup et de dégager presque tout.
Certaines vendeuses et quelques vendeurs affirment avoir payé la patente annuelle de 11 dollars, et déboursent chaque jour 500 francs congolais pour la taxe d’étalage.
Ils disent ne pas exercer illégalement leur commerce de survie dans des marchés pirates.
Les autorités envoient des taxateurs pour percevoir de l’argent auprès d’eux
On écoute ces deux vendeuses rencontrées à la Place de l’Indépendance.
Elles se défoulent en swahili
Le samedi 10 juin, il y a une semaine et demie, le maire de Bukavu, Zénon Karumba, procède à la démolition de différents kiosques et conteneurs aux alentours de l’hôtel de poste.
Il annonce que l’opération va se poursuivre sur toute l’étendue de sa juridiction, surtout dans le centre-ville.
Selon Zénon Karumba, l’opération vise l’assainissement du milieu et la lutte contre l’insécurité.
Le souci de l’assainissement et la préoccupation de la maximation des recettes accordent drôlement leurs violons dans la ville de Bukavu.
Valet chebujongo et Rachel Fadhili