La pêche est fermée dans le lac Tanganyika. Les inondations meurtrières sont consécutives à la mauvaise gestion de l’environnement. La société civile environnementale tire, à la fois, sur plusieurs sonnettes d’alarme
Le président provincial de la société environnementale et agro-rurale du Congo, SOCEARUCO / Sud-Kivu, Josué Aruna, tire sur plusieurs sonnette d’alarme.
C’est en marge de la célébration de la journée mondiale de la biodiversité, hier lundi 22 mai.
D’après lui, le parc national du Kahuzi Biega, PNKB, est saboté, désacralisé et blasphémé.
Des personnes sans foi ni loi coupent des arbres de manière désordonnée, s’installent pour l’exploitation illégale de l’or, et abattent les gardes du parc, les éco gardes, dans cette aire protégée, patrimoine de l’humanité très en péril.
Le PNKB, du moins son quartier général de Civanga, est situé non loin de la ville de Bukavu, dans le territoire de Kabare.
Dans la partie méridionale, le Sud Sud-Kivu, les activités de la pêche sur le lac Tanganyika viennent d’être fermées pendant une période de 3 mois, en principe du 15 mai au 15 août.
Le RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie viennent de prendre cette décision, suite à la baisse très sensible des poissons constatée ces dernières années.
La population riveraine n’a pas été consultée, et il y a lieu de se demander comment les ménages peuvent survivre pendant la période de la fermeture.
D’après Josué Aruna, les inondations qui viennent de tuer, le jeudi 4 mai, plus de 450 personnes dans le territoire de Kalehe, sont consécutives à la mauvaise gestion de la biodiversité.
Quand on parle de la biodiversité, on voit l’ensemble de l’écosystème ,la végétation et les animaux.
Gertrude Shabani