Certaines femmes initient une pétition pour destituer le député initiateur de cette loi
Une loi qui n’a pas de place dans la société congolaise
Le député national, Daniel Mbau, propose au parlement que le montant la dot soit plafonné, qu’il ne dépasse plus la somme d’un million de francs congolais, soit l’équivalent d’environ 500 dollars américains.
Un véritable pavé dans la mare des traditions familiales, suivi d’un grand lever des boucliers, surtout dans les rangs des associations de défense des droits des femmes.
La femme leader, Agnès Sadiki, considère la proposition du député Daniel Mbau comme une provocation contre les lois de la république, les coutumes et les mœurs.
Elle affirme qu’une pétition vient d’être initiée pour que ce député soit désavoué parce qu’il veut chosifier la femme et amener le peuple à un mariage commun, dans un désordre indescriptible.
Mireille Tasi de la Nouvelle Société Congolaise NSC au Sud-Kivu, ne met pas les gants et semble plus directe.
D’après elle, la proposition de loi du député Daniel Mbau viole le code congolais de la famille.
Cette loi n’a pas de place dans la société congolaise.
L’assemblée nationale vient de déclarer, depuis le lundi 8 mai, il y a deux semaines, recevable la proposition de loi du député Daniel Mbau.
Patrick Cishibanji