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Ces divergences concernent l’exécution du projet de 145 jours dans la zone de santé de Bunyakiri.

Le médecin chef de zone, le docteur Jules Claude Casumba, dément ne pas être concerné par l’exécution du projet de 145 territoires du chef de l’Etat, dans la zone de santé de Bunyakiri qu’il dirige.

C’est à travers une correspondance daté du 20 avril et adressée au gouverneur de la province du Sud-Kivu avec une floraison des copies à diverses responsables des secteurs de la santé, de l’administration publique, de la classe politique, de la société civile et tutti quanti.

Le docteur Casumba dit avoir appris, à travers une correspondance du bureau de la coordination de la société civile de Bunyakiri,  qu’il est dans une tentative de détournement de ce projet de 145 jours à Bunyakiri.

D’après lui, la société civile du groupement de Kalima et le comité local de développement, CLD, l’ont mis au courant des sites retenus et des sites sélectionnés comme médecin chef de zone.

Et ce, depuis Kinshasa.

3 missions ont été effectuées pour vérifier et confirmer les sites retenus.

Des acteurs de la société civile et les agents des CLD de Kalima ont été associés à la certification des sites.

Le médecin chef de la zone de santé de Bunyakiri nie avoir privilégié sa clinique privée.

Selon lui, sa soi-disant clinique est un laboratoire d’analyse biomédicale, appartenant à un opérateur économique privé.

Ce laboratoire est inscrit dans le plan d’actions opérationnelles de la zone de santé de Bunyakiri ;

Il n’en est que le superviseur.

D’après le vice-président de la société civile de Bunyakiri, Isaya Mihona,  le docteur Casumba Kangene venait de privilégier sa clinique privée de Bututa , dans le projet de 145 territoires. 

Et cela, au lieu de prendre le centre de santé de Muoma ou le poste de santé de Longela dans la commune rurale de Bulambika.

Le chef de groupement de Kalima, Jean Claude Musikami, la construction des centres de santé de Bututa à Muoma, de Rangi et de Chabunda évoluent normalement.

Qu’à cela ne tienne, la société civile semble ne pas désarmer.

Rédaction

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