Cette autorité est traduite indirectement devant la justice. D’autres élus du peuple refusent d’examiner la motion de censure contre le gouvernement provincial. Ils expliquent tenir à la stabilisation des institutions au Sud-Kivu
Le président intérimaire de l’assemblée provinciale, Norbert Yabe, reçoit, le matin de ce vendredi 14 avril, les honneurs à son arrivée à l’hémicycle à Nyamoma La Botte.
Le président titulaire, Zacharie Lwamira, arrive après lui et ne les reçoit pas.
Lwamirha était, hier jeudi 13 mars à l’assemblée, avec quelques députés provinciaux qui ont rejeté la motion de censure contre le gouverneur Théo Ngwabidje.
Yabe, lui, était, à l’hôtel Rivière Ruzizi à Nguba, avec un plus grand nombre des députés, 26 sur 48, qui ont mis le gouverneur Ngwabdje en accusation.
Et ce, avoir retenu des lourdes charges contre le chef de l’exécutif provincial, après avoir examiné les rapports des commissions parlementaires provinciales.
Ces commissions venaient de travailler sur les dossiers de la spoliation des immeubles de l’Etat, et des contrats de partenariats publics privés, PPP.
Selon ces députés, quelques membres du gouvernement ont vendu des biens immobiliers de l’Etat, maisons et domaines publics dont le stade de Ndendere et les concessions de l’Institut national d’études agronomiques, INERA.
Des experts en droit, contactés, se sont réservés, voire interdits, de se prononcer sur cette mise en accusation.
Ils expliquent ne pas vouloir être rangés dans l’un ou l’autre camp.
Le camp de Nyamoma et le camp de l’hôtel Ruzizi.
Patrick Chishibanji
