Différentes rébellions s’en sont servies pour infiltrer et espionner
La sympathie et la confiance n’excluent pas la prudence et le contrôle
Le président urbain de la société civile de Bukavu, Jackson Kalimba, tire la sonnette d’alarme.
D’après lui, le nombre des malades mentaux ne cesse pas de croître dans la ville.
Ils déambulent, traînent, scandalisent et offusquent, aux points chauds et aux recoins des artères et rues.
Jackson Kalimba demande aux autorités de Bukavu et du Sud-Kivu, ayant en charge la sécurité, de surveiller et d’avoir le bon œil sur tous les malades mentaux.
Et ce, surtout les nouveaux et ceux qui n’ont pas de famille ou d’adresse de référence.
Ce président urbain de la société propose aussi que les malades mentaux en errance soient conduits à Soins de santé mentale, Sosame, ou tout autre centre psychiatrique.
Les nostalgiques rappellent que différentes rébellions se sont servis de malades mentaux, pour infiltrer et espionner la ville de Bukavu et la province du Sud-Kivu.
Gertrude SHABANI