La gestion des contributions est très floue, Bientôt une assemblée générale de mise au point.
Des membres de la Mutuelle de santé de Bagira, MUSABA, viennent d’organiser un sit in, pour dénoncer la prise en otage de leur structure, la MUSABA, par le Réseau des mutuelles de santé communautaire, REMUSACO.
C’est hier, le mardi 31 janvier, devant le bureau communal de Bagira.
Les manifestants brandissent des calicots qui dénoncent, d’après eux, la complicité entre le président du conseil d’administration de leur MUSABA, et celui du REMUSACO.
Le vice-président de la société civile de Bagira, Prince Centwali, renseigne que les malades, membres de la MUSABA, n’accèdent plus aux soins depuis décembre 2022, depuis plus d’un mois.
Cette prise en charge médicale est suspendue.
Prince Centwali, explique que situation découle de la complicité entre certains membres de la MUSABA et le REMUSACO.
Il explique que depuis le mois de décembre de l’année dernière, les malades n’avaient plus accès au pris en charge.
Depuis 2020, les membres de la MUSABA ignorent les actifs ou l’argent de la mutuelle, et le fonctionnement ou de la gestion de la caisse ou trésorerie.
Le vice-président de la société civile de Bagira se demande comment et pourquoi le compte de la MUSABA a été délogé de la COOPEC Bagira, pour être orienté à l’Economat général
Et ce, apparemment sans raison.
Le président du conseil d’administration de la REMUSACO, Flavien Charangabo, reconnaît que sa structure a connu des problèmes il y a 4 ans.
Il affirme être là pour redresser la situation.
Charangabo regrette cependant de voir que même les non membres parlent de mauvaise gestion.
Il affirme très bien travailler.
Les manifestants demandent à l’autorité communale l’organisation dans l’urgence d’une assemblée générale.
Le bourgmestre de la commune de Bagira, Patience Bengehya, promet d’appeler la partie accusée, la MUSABA, pour entendre sa version des faits, et de convoquer une assemblée générale.
Ornella Kavungirwa