Les incendies à répétition, les éboulements et inondations, les accidents meurtriers expriment la colère des morts à qui les vivants manquent du respect.
Une nouvelle pratique de la profanation des tombes s’observe et s’accentue, ces derniers temps, au cimetière de Ruzizi, vers le camp militaire Saïo.
Les habitants des alentours cultivent, sèment et récoltent des produits agricoles dans le cimetière.
Ils les vendent en gros à certaines personnes qui viennent de loin. Ils les écoulent en détail aux ménages proches du sépulcre.
Les morts ne se reposent plus en paix dans leurs dernières demeures. Ils sont vite déterrés pour céder la place à d’autres ;
Des morts frais pour être enterrés.
C’est le président de la société civile d’Ibanda, David Cikuru, qui donne cette avalanche des révélations, sacrilèges et malédictions.
Le président de la société civile d’Ibanda sollicite l’implication des autorités urbaines pour remettre de l’ordre dans le cimetière de Ruzizi, fort fréquenté pour diverses raisons.
David Cikuru pense même que les incendies à répétition, les éboulements et inondations, les accidents meurtriers expriment la colère des morts à qui les vivants manquent du respect.
Ornella Kavungirwa