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Les établissements scolaires publics n’ont pas ouvert, ce mardi 8 novembre, leurs portes dans le groupement d’Irhambi Katana. Ils menacent de faire une année scolaire blanche en janvier si rien n’arrive.

Les élèves sont rentrés bredouilles à la maison et d’autres ne se sont même donné, ce matin, la peine de prendre le chemin de l’école. Les enseignants sont en grève, depuis aujourd’hui jusqu’au jeudi 10 novembre.

Ils répondent au mot d’ordre de l’assemblée générale, tenue le vendredi 4 novembre à l’Ep Matendo sur l’avenue Industrielle, dans la commune d’Ibanda.

A Bukavu, les enseignants devraient, ce mardi 8 novembre, marcher pacifiquement, pour aller déposer un mémorandum au ministère provincial de l’éducation.

Demain mercredi 10 novembre, ils vont à l’assemblée provinciale.

Le jeudi 11 novembre sera une journée de repos et d’évaluation.

Si rien ne change ou ne tend à changer, il y aura une grève sèche à partir de janvier 2023.

C’est dans deux petits mois.

Selon quelques enseignants rencontrés à Katana Centre, l’accord de Bibwa prévoit une augmentation salariale de 30 %, soit 69 mille francs congolais, par enseignant de l’école primaire. 

Au Sud-Kivu, l’enseignant du primaire n’a eu qu’une augmentation de 30 mille francs et une seule fois.

Pourtant, le gouvernement a ordonné et libéré cet argent   depuis août 2022.

Rache Fadhili

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