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Elles ont intérêt à bien s’investir dans leur éducation et à laisser toute distraction

Le monde célèbre ce mardi 11 octobre, la journée internationale des jeunes filles, sous le thème : « le consentement ».

Ce thème de cette année 2022 tient à apprendre aux jeunes filles qu’elles ont le droit de décider pour elles-mêmes afin lever l’obstacle majeur qui entrave leur vie et leur accomplissement.

La demoiselle doit dire non aux violences et injonctions imposée à son corps, à sa sexualité, à sa vie.

Elle doit être à mesure de dire oui au respect de ses droits fondamentaux, aux droits d’aller à l’école, à ses désirs, à l’envie de s’engager, à ses choix de vie.

La déléguée facultaire des lettres et sciences humaines à l’Université officielle de Bukavu, UOB, Nathalie Lwiyando,  appelle les jeunes filles étudiantes à bien s’investir dans leur éducation et à  laisser toute distraction qui pourrait les empêcher de poursuivre leurs études.

Et ce, parce que grâce à leur éducation, les universitaires peuvent participer au développement de la communauté. Mais aussi elles peuvent bien défendre leurs droits ainsi que ceux des femmes.

Asha Kalume, une jeune fille âgée de 18 ans, lauréate à l’édition 2021−2022 des examen d’Etat, invite quant à elle, toutes les filles à apprendre à valoriser leurs droits ; et à combattre toute sorte des violences qui leur sont infligées en vue de promouvoir la paix et la santé au sein de la communauté.

Pour sa part, Sabina Bukuli, : « la vie n’est pas une question de hasard mais une question de choix, parce que tout ce qu’on fait dans ce monde, est une partie de notre vie, nous les filles nous devons être à mesure de faire ce qu’on veut car en faisant ce qu’on aime on contribue un peu à son bonheur. S’exprime-t-elle avec un petit sourire

La journée internationale des filles a été initiée par plan international, une ONG qui œuvre pour faire progresser les droits des enfants et l’égalité entre les filles et les garçons.

La journée internationale des filles est célébrée le 11 octobre de chaque année  depuis 2012.

C’est pour relever les difficultés particulières auxquelles les petites filles et les adolescentes font face.

Des difficultés particulières  liées notamment à leur condition d’enfant et de personne de type féminin.

                                                                  Ornella Kavungirwa

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