Le transport en commun entre Uvira et Bukavu, vient de reprendre, ce vendredi 7 octobre, peu avant 12 heures. C’est suite à un message téléphonique, du ministre provincial des transports au maire de la ville d’Uvira.
Le message fait abstraction, n’évoque pas la taxe de 2 mille francs congolais qui est à la base du débrayage. Une réunion de mise au point est envisagée dans les prochaines heures à Bukavu.
Cela étant, les transporteurs qui exploitent la ligne Uvira – Bukavu, étaient, le matin de ce vendredi 7 octobre, à leur troisième jour de grève.
Les propriétaires ou gestionnaires des agences de voyage étaient fermes et campaient sur leur position. Ils déclarent, depuis le mercredi 5 octobre, avant-hier, deux choses, devant le maire de la ville d’Uvira.
Les agences de voyage affirment n’être pas capables de percevoir la taxe d’un dollar imposé par le gouvernement provincial à chaque passager. Elles ne sont pas aussi à mesure de majorer le prix de la course pour en déduire la somme à verser à l’Etat.
André Byadunia de la Nouvelle société civile congolaise, NSCC, affirme ne pas être d’accord avec le gouvernement provincial. D’après lui, cette taxe sur les voyageurs vient peser lourdement sur la pauvre population.
La distance entre Uvira et Bukavu est de 125 kilomètres. Le prix de la course à moto pour une personne revient à 300 mille francs congolais.
Et pour deux personnes à 500 mille francs congolais.
Loïc Mambo