Les averses sont parfois synonymes d’érosions et glissements de terre, inondations et corps emportés sur certains sites
La saison des pluies revient à Bukavu, avec sa cohorte de mort d’hommes et des dégâts matériels.
Les habitants de la colline de Kahuzi vivent le cauchemar, ne savent pas à quel saint ou diable se vouer.
Des constructions anarchiques continuent à pousser comme des champignons, sur cette colline érosive et périlleuse, située en face du lycée Wima, entre la route nationale numéro 2 et le plateau de Karhale.
Les habitants de ce relief abrupt et accidenté balancent entre la résignation et le saut dans l’inconnu.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje, leur avait intimé un ultimatum de démolir d’eux-mêmes leurs maisons, et se délocaliser vers Kasha dans la commune de Bagira.
Rien ne fit et ne semble en voie de l’être.
Le président provincial de la Nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI, Nicolas Lubala, est très inquiet.
Le maire de Bukavu, Meschack Bilubi, est préoccupé du sort des habitants de certains sites impropres à la construction et dangereux comme la colline de Kahuzi.
Il cite entre autres Kabwa-Kasire dans la commune de Kadutu et la colline surplombant la rivière Ruzizi dans la commune d’Ibanda.
D’après le maire, les occupants de ces lieux devraient commencer à démolir d’eux-mêmes leurs maisons.
Un arrêté du gouverneur de province est attendu pour que les services attitrés puissent procéder à la démolition de toutes ces maisons. La saison des pluies à Bukavu est, ici et là, à Bukavu, synonyme d’érosions et glissements de terre, inondations et corps emportés, et autres calamités naturelles.
MALEKERA Malike