Les bus sommés d’embarquer que 18 passagers et les voitures que 4 clients. Fermes recommandations ou vœux pieux d’une tribune d’expression populaire tenue à Mugogo
Que des agents du ministère provincial des transports contrôlent le surchargement des bus qui partent de Bukavu et empruntent le tronçon routier menant à Walungu, Burhale, Nzibira, Madaka et Rubimbi, dans le territoire de Walungu.
C’est l’une des recommandations formulées dans la tribune d’expression populaire, organisée, hier mercredi 14 septembre, à Mugogo, par la société civile et le club des amis du développement et de la culture, CADC en sigle.
Les débats ont porté sur la problématique du surchargement des bus et voitures de transport en commun qui exploitent cet axe routier.
La police de circulation routière, PCR, a dénoncé le fait que les chauffeurs fautifs usent du trafic d’influences.
L’administrateur du territoire a regretté le fait que ses décisions dans le domaine du transport ne sont pas respectées.
L’Association des chauffeurs du Congo, ACCO, a évoqué la hausse du carburant et les tracasseries routières.
La société civile a renvoyé tous ces intervenants dos à dos.
Un terrain d’entente a été trouvé et des solutions ou recommandations formulées.
Que les bus embarquent désormais 18 passagers et les voitures quatre clients.
Que les policiers se promènent le long de la route pour dénicher les contrevenants, au lieu de rester sédentaires sur un endroit donné.
Cette tribune d’expression populaire vient d’être tenue, hier mercredi 14 septembre, à Mugogo.
C’est après que le président du conseil d’administration du CADC, Edmond Ngalonda, ait adressé une lettre au ministre provincial des transports au Sud-Kivu.
Cette lettre dénonçait les conditions infrahumaines des transports, sur la route nationale numéro 2. Elle a été expédiée le 22 août dernier.
Trésor Ilanga
