La société civile locale dénonce le bicéphalisme et la dégradation de la situation sécuritaire
Un policier tire, le week-end dernier, des coups des balles en l’air, au centre de ravitaillement de Buganda. Les commerçants paniquent et s’éparpillent à la sauve qui peut. Les marchandises sont abandonnées et laissées à la merci de n’importe qui.
Cet agent de l’ordre est commis à la garde de l’un des chefs du groupement d’Irongo.
Il était en altercation et se disputait avec quelques jeunes membres de la société civile d’Irongo.
Le président de cette structure citoyenne locale, Antoine Bahizire, dénonce le bicéphalisme qui s’observe, depuis bientôt trois mois, à la tête du groupement d’Irongo.
Cette situation occasionne le désordre sécuritaire dans cette partie de la chefferie de Ngweshe.
Antoine Bahizire explique que l’administrateur du territoire de Walungu est venu réinstaller un chef de groupement révoqué et destitué par la chefferie de Ngweshe. Et ce, alors que la chefferie de Ngweshe avait déjà installé un autre chef du groupement d’Irongo.
D’après le président de la société civile, l’administrateur du territoire a affirmé être venu exécuter un autre de sa hiérarchie.
Depuis lors, les violons ne s’accordent pas entre le territoire de Walungu et la chefferie de Ngweshe.
Le Mwami de Ngweshe venait de révoquer des chefs des groupements et de nommer leurs remplaçants.
Les révoqués ont adressé des recours à la hiérarchie, pour qu’ils soient réhabilités et réhabilités contre la volonté du Mwami.
La population se demande à qui obéir.
La société civile d’Irongo vient d’adresser un mémorandum à l’autorité provinciale.
Le bicéphalisme et la cacophonie doivent cesser dans certains groupements de la chefferie de Ngweshe.
Trésor Ilanga
