Une fille accusée de sorcellerie vit en clandestinité à Chiffunzi. Un village situé dans le groupement de Kalonge en territoire de Kalehe. Sa mère vient d’être exécutée, il y a quelques jours, par balle pour le même fait.
Des membres de la famille élargie de deux victimes, celle de la clandestine et de la défunte, dénoncent le fait que les auteurs usent des nouveaux moyens dans les cas de la justice populaire ou des crimes de masse, contre les dames accusées de sorcellerie.
Ils ne les lynchent plus, ne les lapident plus ou ne les brûlent plus vives. Ils utilisent maintenant les armes à feu, les fusils, la nuit, pour en finir avec les femmes accusées d’être sorcières. Et ce, pour éviter d’être identifiés et accusés sans preuves.
Des hommes armés et non encore identifiés viennent de tuer par balle la mère de la demoiselle actuellement en clandestinité, suite à une accusation de sorcellerie.
C’était dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 juillet, à Mutale, un sous village de Cifunzi dans le groupement de Kalonge.
Un groupe des Raiya Mutomboki rôdent depuis lors dans les parages.
Rachel Fadhili
