L’appel à la ville morte ou province morte a été peu respecté, hier mercredi 3 août, dans la partie septentrionale dit Kabare Nord du territoire.
Le transport en commun a fonctionné timidement dans le centre commercial de Katana. Certaines boutiques ont ouvert leurs portes et d’autres pas.
Les activités se sont déroulées comme d’habitude à Miti et à Mudaka. Les habitants de ces deux localités expliquent qu’ils vivent au taux du jour. Ils affirment chercher chaque jour à manger.
D’après eux, les mots d’ordre de la société civile ne résolvent pas souvent leurs préoccupations quotidiennes.
Gertrude Shabani